
Quels sont les bienfaits de l’astaxanthine extraite de la microalgue Haematococcus pluvialis sur la peau ?
L'astaxanthine offre de multiples bienfaits santé pour la peau :
Protection contre les UV :
L'astaxanthine agit comme un bouclier cellulaire, contribuant à protéger la peau des dommages causés par les rayons UV. En effet, les UV génèrent, au niveau de la peau, la production de radicaux libres (espèces réactives de l’oxygène ROS) responsables du vieillissement cellulaire.
Prévention du vieillissement cutané :
L’activité antiradicalaire de l’astaxanthine lui permet de neutraliser l’oxygène singulet, le principal radical libre produit lors d’une exposition aux UV. Elle aide en ce sens à prévenir le photovieillissement.
Réduction des rides :
L’astaxanthine contribue à préserver l’élasticité et la fermeté de la peau réduisant ainsi les rides et les signes de l’âge. Elle offre un véritable soutien face aux changements liés à l’âge.
La nutraceutique offre donc une solution naturelle pour préparer et protéger notre peau à l'arrivée de l'été.

Comment agit l’astaxanthine sur la beauté de la peau ? Quels sont ses mécanismes d’action ?
L'astaxanthine agit sur la beauté de la peau en suivant plusieurs mécanismes d'action.
Premièrement, en tant que puissant antioxydant, elle neutralise les radicaux libres, des éléments nuisibles générés notamment par l'exposition aux UV (oxygène singulet). Ce processus aide à protéger la peau contre le stress oxydatif, facteur majeur du vieillissement cutané.
En outre, l'astaxanthine favorise l'élasticité de la peau en intervenant à plusieurs niveaux. Elle a la capacité de traverser la membrane cellulaire en raison de ses propriétés lipophiles et hydrophiles.
- Stimulation de la production de collagène : L’astaxanthine stimule la production de collagène, une protéine essentielle à l'élasticité de la peau. Elle augmente le taux d'un inhibiteur TIMP-1 des métalloprotéases matricielles (MMP), contribuant ainsi à maintenir l'intégrité du tissu cutané.
- Protection contre les dommages oxydatifs : Ce caroténoïde peut empêcher les dommages oxydatifs sur les fibroblastes (cellules du derme) et les cellules épithéliales, ce qui est fondamental pour préserver l'élasticité de la peau.
- Prévention du vieillissement cutané : En capturant les radicaux libres, l'astaxanthine protège la peau du vieillissement prématuré, ce qui favorise une meilleure élasticité cutanée.

Quels sont les résultats d’études cliniques ?
Les bienfaits de l’astaxanthine sur la protection face aux dommages cellulaires liés aux UV, sur la prévention du photovieillissement et des signes de l’âge (rides, perte d’élasticité) sont soutenus par de nombreuses études cliniques.
Une étude clinique, en double-aveugle, menée sur 65 femmes âgées de 35 à 60 ans a démontré qu’une supplémentation en astaxanthine sur 4 mois améliore l’élasticité de la peau (Tominaga et al., 2017). En ce sens, il est crucial d’avoir une supplémentation sur le long terme pour prévenir la dégradation de la peau face à l’exposition solaire et retarder le processus de vieillissement cellulaire. L’étude a également montré le maintien de la profondeur des rides chez le groupe supplémenté après une exposition solaire. A contrario, la profondeur des rides du groupe placébo a augmenté. Une supplémentation en astaxanthine (6 mg par jour) préserve ainsi la peau du photovieillissement (Tominaga et al., 2017).
Une autre étude clinique souligne l’effet bénéfique d’une supplémentation en astaxanthine sur les rides et l’élasticité de la peau sur 6 semaines pour une dose journalière de 6 mg (Davinelli, Nielsen, et Scapagnini, 2018).
Une étude, en double-aveugle, menée sur 44 femmes, montre une diminution des niveaux en métalloprotéases matricielles (MMP-1 et MMP-2) pour une dose de 2 mg par jour en astaxanthine (Yoon et al., 2014). Les MMP sont responsables de la dégradation des protéines de la matrice extracellulaire (collagène et élastine notamment) et induisent ainsi la formation des rides.
L'astaxanthine est un actif clé pour la beauté de la peau en raison de son action bénéfique sur le maintien de l’intégrité de la barrière cutanée (Chalyk et al., 2017) .