La manière dont Boswellia serrata influence les processus inflammatoires a été investiguée dans plusieurs études. Ses composés bioactifs, notamment les acides boswelliques, dévoilent un effet important dans la régulation des réponses inflammatoires, mettant en évidence des mécanismes sophistiqués modulant les réactions inflammatoires des cellules.
Son principal effet réside dans sa capacité à bloquer directement une enzyme appelée 5-lipoxygénase, inhibant ainsi la fabrication des leucotriènes, des molécules clés impliquées dans l'inflammation.
D’un autre côté, le Boswellia serrata présente des propriétés régulatrices précises au sein des processus inflammatoires. Il agit en modulant la production et l'activité des cytokines pro-inflammatoires, notamment en régulant négativement des molécules telles que TNF-α, IL-1, IL-2, IL-4, IL-6 et IFN-γ. Par ailleurs, il interfère avec la voie classique du complément en entravant la transformation de C3 en C3a et C3b. De plus, il influence une voie de signalisation appelée NF-κB phosphorylé, altérant son fonctionnement. En revanche, son impact sur la synthèse des prostaglandines demeure secondaire.
En outre, le Boswellia agit sur l’inflammation par la modulation des fonctions de la barrière endothéliale se manifestant par une réduction de l'expression de divers éléments tels que la molécule d'adhésion cellulaire vasculaire 1 (VCAM-1), ainsi que la molécule d'adhésion intercellulaire 1 (ICAM1). Parallèlement, il induit une augmentation de l'expression de protéines impliquées dans les jonctions serrées, telles que l'occludine.
Ces actions combinées conduisent à une réduction marquée de la vitesse de sédimentation et à des concentrations amoindries de protéine C-réactive, des indicateurs sanguins d'inflammation